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Écho – Lyrics

Intro

Malgré mon cul blanc, j’rappe mieux qu’tous ces nigauds.
J’oublie le plan et je passe en impro.
J’reconnais que l’intro est acidulée :
J’les vois gesticuler en tout p’tit dans l’rétro.
Accélère mon kroco, En 5 minutes gratte ce couplet :
Tout comme tes amis lutte, inarrêtable tel un boulet de canon,
Et cherche la source comme Aymeric Caron.
Imprégné de la puissance que tu as héritée des darons
 
J’ai les synapses en feu à force d’embrasser les enjeux et d’embarrasser les envieux.
Depuis petit on m’dit chanceux.
Mais j’n’dois rien au hasard, tout est calculé :
Poissard acculé, aiguisant son maculé poignards.
Je ne suis pas né dans un grand palais,
Mais j’compte bien y rendre l’âme entouré d’bimbos aux culs parfaits.
 
Trop de démons m’assaillent :
Groupies, passions, Hentaïs, tonnerre, bastion, colère, entaille.
J’ai dressé des remparts :
Hautain, vantard, nature, Butin, fracture, brancard.
 
J’voulais m’appeler Kira, me fixait une mission :
Prescrire les punitions, sanguin comme le sida.
Pour ça pas le choix, j’ai dû défier ma vie, ma famille, mes amis et mes acquis.
Quitte à finir épuisé puis me tirer une balle dans la gueule (une balle dans la gueule).
Gagnant comme perdant on est seul (on est tout seul) Écho
 
 

Festin

Non je n’ai pas le temps de décrocher ma face de mon phone.
Choisir une racaille à r’mettre à sa place et droiter sa ganache de mongol.
Faut qu’j’paye son RSA, Qu’absolument j’arrive à l’heure au taff.
Un tweet me dit que la CAF est une compensation pour l’CFA,
Que c’est l’état, qui organise les attentats.
Qu’en gros j’finance Daesh, les Femen et Bertrand Cantat.
Y a que le ministère qui change mais tous d’accord pour qu’je la ferme.
Accroupi j’invoque mon ange.
Ai juste la force de dire amen ?
 
Trop d’richesse autour de moi, comment ne pas être heureux ?
Quand beurette parade en burka, si j’m’inquiète c’est qu’j’suis peureux.
Quoi, oh, nous méritons ce châtiment !
Afin de boucher l’horizon nous y plantâmes d’ignobles bâtiments.
 
C’est la peur de la mort nous tue, c’est foutu !
Autolâtrie comme ultime coutume.
Ces fous tuent, oh, suicide occidental.
C’est foutu, oh : alpha sentimental.
 
De père en fils objet d’un grand festin
Cherchant le moyen d’en réchapper
J’entends siffler les serpents le long du chemin
Briser la roue et rejouer le destin
Redonner du sens à nos vie, payer le prix
L’honneur n’est rien sans sacrifice
Se détacher de tous leurs artifices
Et libérer nos instincts
 
Sur nous ces lâches ont déteint
Une eau écarlate en blanchira les traces
Faire éclater l’écrin
Bien trop coriace est ma race
 
Ils veulent me voir courir à l’abattoir :
A leurs yeux je ne suis et ne resterai qu’un sale bâtard.
Le dernier jour je sais d’avance qui brandira l’battoir,
Que j’ai le cœur d’un matador silencieux face à la mort
Et qui sait assumer ses torts.
Ce jusqu’au débord, éduqué au fatalisme à l’inversion du décor,
Ils négligèrent mes atavismes, les croyant dépassés,
Qualifiant de fanatisme que j’veuille pas m’faire remplacer.
Vivre ensemble enlacés…
 
Si souvent j’étouffe un cri,
Lorsqu’une blanche amazone vient m’embrasser.
Or sachez que si fantasmer fait crime,
Tout ce puant pays j’ai génocidé.
 
Tous les jours l’esclave que je suis se transforme un peu plus en psychopathe
Homme à abattre, y’en a plusieurs vu que je suis schizo’.
 
 

Écho

J’n’ai pas compris ton intérêt, de v’nir me voir sur internet.
J’étais comme un louveteau terré, calé au fond de son terrier,
Cherchant vainement un interprète
Et vu qu’je suis un gros taré, de mon trou j’ai sorti la tête.     
Toi t’en avais rien à carrer, un énième louveteau à croquer
Et là j’t’ai dit d’aller t’faire mettre : j’t’ai vu frémir face à la bête.  
 
Dieu seul sait comme j’ai pu t’adorer !   
Planqué dans ma forêt, ton corps couvert de morsures sauvages.
 
J’me suis jamais tant pris la tête.
Chaque soir m’endors épuisé mais j’peux pas m’dire « tant pis j’arrête ».
J’t’en supplie tais-toi ! Dans mes cheveux fais courir tes doigts car tes silences sont des tempêtes.
Ma fierté j’ai dû la mettre, dans une caverne isolée.
Pour toi je changeais les pâquerettes en putains de lys dorés !
Ma vampire adorée, mon âme a dévorée.
La lune j’ai dû lui décrocher pour pouvoir comprendre qu’elle s’en pète.
 
A l’exorciser je m’entête,
Mais ses démons sont bien plus forts, que ne l’ont conclu mes premières enquêtes.
Sa douleur me dévore, changeons de décor :
Mon âme brûle quand fusionnent nos corps.
 
J’étais le meilleur de moi-même,
J’voulais devenir ton héros mais j’vaux pas mieux que la moyenne,
Que tes idiots de dévots et j’malmène, tes si beaux idéaux, quand je blasphème.
En jurant sur ta peau… j’étais le meilleur de moi-même.
 
Elle trône au cœur du bal, les courtisans font la queue :
Portant un vœu pieu, le même rêve conjugal.
Et moi j’suis c’con brutal, fléau dans le futal,
Imaginant ces gueux se trémoussant au bout d’un pal.
J’ai mal, fin des délibérés.
J’dois m’enfuir, pour que ma fée soit libérée.
Ça empire, j’laisse mon cœur sidéré.
Plus j’m’enfonce dans mon trou et moins j’arrive à respirer.
Au chaud dans mon purgatoire, écho j’me f’rais plus avoir, si j’avais pu savoir…
 
J’voulais devenir ton héros mais j’vaux pas mieux que la moyenne,
Que tes idiots de dévots et j’malmène tes si beaux idéaux quand je blasphème.   
En jurant sur ta peau j’étais le meilleur de moi-même.
 
 
 

Négatif

J’veux faire du biff pour m’en libérer,
Neutraliser le CRIF car j’veux pas tous les juifs incinérés.
Les féministes haïssent les femmes.
Pour plomber la guerre j’veux voir tous mes complices porter une arme.
Les races n’existent pas mais faut qu’je vive avec des noirs :
C’est si enrichissant d’recenser tout c’qui nous sépare.
Boucan apocalyptique avant d’enfin vivre peinard.
Dingue, tout c’qu’il faut prévoir pour improviser ton départ.
 
Des blancs ont inventé le Wakanda,
Bombardement de fleurs après chaque attentat.
Qui te donne une bonne leçon, grand jamais n’apprendra.
Je suis blanc donc de base bien plus sombre que tous ces brillants niggers d’Atlanta.  
 
Les pédales bandent sur les hétéros.
J’fuis l’argent virtuel, achète en masse bitcoin, Ethereum.  
Métro, bureau, dodo : tu t’passionnes pour la météo.
J’vous trouve salement détraqués, toi et ta vie réglée au métronome.
 
Végétatif, je vois la vie en négatif :
Antékiff, j’ai le venin créatif.
Film d’Abdellatif, j’parviens plus à faire la diff’.
J’ai la joie sanguinaire et l’enfer relatif.  
 
Végétatif
 
Je ne suis pas narcissique, c’est toi qui complexe.
Ami ou ennemi, j’m’attache au contexte.
Oh, en couvrant Shevchenko tu t’es dévoilé.
Depuis j’ai trouvé ma voie, paraît que j’ai déraillé.
On va pas pinailler, j’aime trop l’humain pour l’épargner.
Qui a l’embarras de la chatte, n’est jamais tiraillé.
Si tu n’as plus le choix, décide à pile ou face :
le racisme prendra fin lorsqu’il n’y aura plus qu’une race.
 
C’est le cas social qui sécrète le ghetto.  
À la mode devient ringard puis s’réévalue rétro.
Dans l’bouillonnement j’suis québlo, j’piétine jusqu’à en perdre haleine.
Arrête de scruter l’ciel, tu vois pas qu’c’est nous les aliens gros ?
Quand j’gueule : on est chez nous, c’est que je n’m’y sens plus.
Je me tue à vouloir les sauver, eux veulent me voir pendu !
Les plus grosses salopes sont bien sur celles qui ne couchent pas,
y’a qu’les cœurs  honnêtes pour se sentir coupables.
 
Végétatif, je vois la vie en négatif :
Antékiff, j’ai le venin créatif.
Film d’Abdellatif, j’parviens plus à faire la diff’.
J’ai la joie sanguinaire et l’enfer relatif.  
 
Rampe au sommet comme Orelsan,
Faudrait m’payer pour l’écouter, pourtant son rap est commercial.
La vérité est un cliché, pour réussir en tout premier apprends à tricher.
Première fois qu’elle dit « je t’aime » : demain suivront les adieux.
N’oublie jamais que mensonge précédera toujours l’aveu.
 
C’est souvent les plus blindés qui jouent le mieux les fauchés.
Mieux vaut être pédo que raciste quand sonnera l’heure du procès.
Ma queue ne bat qu’pour les brunes, mon cœur dressé par des blondes.
Le cul vissé j’vagabonde, j’ai la vertu nauséabonde.
 
C’est dans l’plus grand des calmes qu’excité va poser sa bombe.
Après l’indépendance t’es venu mendier.
J’écris tellement mieux qu’ce baveux m’traitant d’macaque.
Y’a qu’avec moi qu’l’incorrect aura mérité sa patate, salope !
J’la prenais sans capote tandis qu’tu crottais tes poèmes,
Elle fond pour homme lacrymogène, plus brûlant qu’Al Capone.
 
 

Nagini

 
Kroc Blanc, Famine : Nagini.
 
On cogite pour tous vous éliminer, vous ne valez pas mieux que des parasites.
L’expropriation promulguée, ton coin il faudra que tu débarrasses vite.
Au loin mes gars s’agitent, ferme ta gueule y ‘a plus de débat ça gicle,
Autour de moi c’est la panique, ne subsisteront que mes fanatiques.
 
A la fin j’ai beau répéter tu ne comprends pas :
Les débiles ici on s’en passe.
On t’fait partouzer des tas de charogne qui s’entassent.
Coule dans le caniveau,
Le sang boueux de ces animaux.  
Supplie-moi car tu n’as pas le niveau :
J’ai le qi de trois nigauds,
Pour décaper tous les cerveaux qu’t’encrasse.
 
Ils sont comme des démons qui nous manipulent,
Traités en étrangers sur nos propres terres.  
Se soulever fait partie de nos habitudes :
Il n’y a que la mort qui peut nous faire taire.  
 
De mon chemin tu devrais t’écarter,
Je vois des meutes de sous-hommes à l’air épaté.
Rescapé, a sonné l’heure de te déboiter :
Je vais me régaler et mes chiens boufferont tes yeux.
 
On est pâle mais pas clair 
Super victime, comme en 40 prêts pour la guerre éclair.
A coup de schlass trace car ouverte la chasse.
Nos patrouilles passent par là où nos chiens flairent ta chiasse !
 
Me ne frego si tu finis dans l’frigo
Entre le rôti de porc et la tomme d’aligot.
Unité à tête de mort, on va manger vos corps
Ronger vos os et les ranger dans des fosses comme des LEGO.    
 
Ils sont comme des démons qui nous manipulent,
Traités en étrangers sur nos propres terres.  
Se soulever fait partie de nos habitudes :
Il n’y a que la mort qui peut nous faire taire.  
 
De mon chemin tu devrais t’écarter,
Je vois des meutes de sous-hommes à l’air épaté.
Rescapé, a sonné l’heure de te déboiter :
Je vais me régaler et mes chiens boufferont tes yeux.
 
 

Pilule

 
Marcel Yauque :
 
J’suis fruit de mon époque mais la créature veut s’émanciper.
Mes actes ont-ils un impact ?
Je crie dans l’immensité.
J’ai tout compris, presque rien appliqué.
Je tombe dans tous les pièges, ai-je laissé le mal m’habiter ?
Je navigue dans la laideur, les bas instincts.
Chaque jour souhaite être meilleur, Marcel n’est pas un saint.
Ils veulent salir le seigneur, le créateur en n’est qu’un.
Malheur aux grands de ce monde bientôt le projecteur s’éteint.
Leurs contrats sont mauvais, trois points sur la signature.
Te proposent la grande vie, sans le voile et les miniatures.
Leur lumière est fausse, tout d’ailleurs n’est que parodie.
Le monde est inversé, le fossoyeur est anobli.
 
J’ai pris la bonne pilule, les idées claires de nouveau, les pieds sur l’bitume.
J’suis connecté, une taff d’air me r’stimule.
Ma chaîne est sciée, tout est clair et net : tout s’articule.
 
On a oublié la raison sous terre, j’vais pas creuser.
L’air apeuré, répète que t’as souffert : tu m’fais dégueuler.
On a oublié la raison sous terre, j’vais pas creuser.
L’air apeuré, répète que t’as souffert : tu m’fais dégueuler.
 
KB :
 
J’suis parvenu à extirper ce bon Marcel de sa grotte.
Quand les choses tournent mal, ce n’est jamais de ma faute.
J’vois tant de choses comme un défi, enfermé dans mon déni.
À l’oreille mon bon génie m’a dit : « deviens juste un homme ».
Mais est-ce que j’dois avaler la pomme, avec les pépins et la queue
Ou me coucher sous un menhir, en main l’évangile de Matthieu ?
Ptet que demain un accident, affreux, me privera de mes sens.
En carton est l’aveu : j’trouve satanique offre alléchante.   
 
Une petite ligne, c’est pas bien méchant.
Une petite pipe c’est pas bien méchant.
Une petite taff, gratter la CAF c’est pas bien méchant.
Baisser les gants, briser les rangs,
Blesser les gens, c’est pas bien méchant.
Trahir sa race…
 
La priorité ma gueule c’est de savoir sauver la face,  
D’arrêter de trop parler
Car pour les cœurs immaculés les mots se griment souvent en douces promesses.
Et grâce à des formules adroitement tournées,
Il est aisé d’mimer la noblesse.
La morale ma vie en a marre de porter,
Rêve que j’autorise l’interruption d’grossesse.
 
On a oublié la raison sous terre, j’vais pas creuser.
L’air apeuré, répète que t’as souffert : tu m’fais dégueuler.
On a oublié la raison sous terre, j’vais pas creuser.
L’air apeuré, répète que t’as souffert : tu m’fais dégueuler.
 
 
 

Harvey

Tout le monde me connait, je m’appelle Weinstein Harvey,
J’viens te caster pour le premier rôle dans Harley Queen.
Et j’espère pour toi que t’es coquine :
Car pour intégrer la team va falloir que tu m’avales la pine.
Ne te dis pas que tu tapines, c’est juste le métier qui rentre.
Je suis venu l’assister, de ton cul je suis le tyran.
On va pas y passer dix ans, toutes tes rivales à dix balles avalent,
En m’jurant que j’suis séduisant.
 
J’ai maculé plus d’un divan, tout Hollywood est au courant.  
Éjaculé sur des guelans, Nafissatou s’barre en courant et en gueulant.
Mon jus est tellement puissant, commence à économiser
Pour te faire refaire toutes les dents
 
Ouais j’explose Hollywood, j’parle pas que d’son box-office,
Mais d’ses petites actrices et d’leurs orifices.
J’accumule les bénéfices au service de mon édifice.
Elles rêvent toutes d’une pension donc il paraît que j’ai dix fils.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.   
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
M’harcelant de selfies de leurs entrejambes.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.  
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
Sur le marché des tapins je fais l’offre et la demande.
 
On m’dit qu’y a une meute de connasses,
Qui s’plaignent de ma gueule sur twitter.
Pourtant elles raffolaient ces grognasses
De la subtile saveur fruitée de ma liqueur de leader.
 
Désormais elles les écœurent, font des têtes genre elles dégueulent.
Elles disent que durant les castings lorsque j’imposais qu’elles s’effeuillent c’était du viol !
Nan mais, te fous-tu de ma gueule ?
C’est pas parce que t’as pas eu le rôle
Qu’t’as pas aimé que j’te bouffe les meules, salope !
 
J’te grab by the pussy
J’suis plus grand mac’ sur terre.
Malgré ma dégaine de mage noir de pucix.
 
Fais ta victime poussive,
Et la planète entière verra que je dédaigne,
Dans un silence jouissif, répondre aux accusations
Comme Roman ou Dominique.
On connait parfaitement la faction des antisémites qui critiquent.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.   
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
M’harcelant de selfies de leurs entrejambes.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.  
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
Sur le marché des tapins je fais l’offre et la demande.
 
Faut pas déconner j’m’appelle pas Woody.
J’baise pas ma fille, uniquement des groupies.
Et c’est pas si grave, ce n’sont des goyas
Qu’je sanctifie de mon jus de goyave.
 
Mais j’en ai rien à péter : Sur mon compte y’a des millions.
Elles ont toujours de l’appétit, que j’sois difforme ou mignon.
Elles veulent la thune et le pouvoir :
Moi un défouloir, donc au final y a pas de pigeon.
 
Si fallait être beau pour baiser, Usul s’rait toujours puceau :
Avec aucun dicklit à bouffer.
Laisse-moi activer mon réseau :
Ce soir il fait beau,
Sur mon paquebot on va partouzer.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.   
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
M’harcelant de selfies de leurs entrejambes.
 
J’suis le roi du monde, malgré ma bedaine qui tombe.  
Moi les bombes je les tartine à la ronde.
De manière immonde, le lendemain ces chiennes en redemandent,
Sur le marché des tapins je fais l’offre et la demande.
 
La papatte, pupute
 
 

Tonfa

La rue, c’est pas BFM, pédale !
La rue c’est pas BFM, BFM, dans l’quartier tout l’monde sait que je vote FN.  
T’es insoumis, j’m’en bats les boules.
Comme d’hab’ t’es avec tes potes en train d’haranguer la foule.
On s’croise et aujourd’hui tu t’crois permis de m’traiter d’facho ?
Cela devant ma fille, j’vais vite me fâcher !  
Fils de putain ! T’as oublié qu’tu pesais 35 kilos ?
Frère, es-tu suicidaire ?
Tu t’imagines face à Hitler, et là tu m’braques avec ton stylo.  
Ton destin est scellé, tes camarades ne pourront rien y faire.
 
J’commence par une balayette, tu vacilles mais restes debout.
Ya deux secondes tu faisais le fou, t’auras pour salaire une droite dans la pommette !
Et là chapeau, pour être honnête, d’avoir assumé le coup.
J’boucane du gauche à l’huile de coude
 
Tendez-moi un dodu tonfa.
Et chui perdu dans s’foutu Donbass.
J’débarque seul ou avec mes comparses, J’repars au cul d’la blondasse.
J’viens débloquer la démocratie : ouvrir grand sa gueule c’est trop facile.
J’suis comme Usul sans blennorragie.  
J’viens réguler la démographie
J’viens débloquer la démocratie : ouvrir grand sa gueule c’est trop facile.
Non, non, j’suis comme Usul sans blennorragie.  
L’débat finit en hémorragie !
 
Laryen : J’me réveille, milieu de la nuit, au son d’un « boum, boum » dégueulasse
Genre électro hardcore, dans ma campagne j’me demande ce qui se passe
Un tas de teufeurs dans la crasse tapent du pied depuis maintenant des heures
J’prends ma caisse et pars à la rencontre de ces ignobles squatteurs !
 
Sont défoncés ces punks à chiens, le dialogue est impossible.
Les yeux révulsés par la came, ils s’étouffent presque dans leur vomi !
La raison a quitté ces hommes, l’ambiance autour est maléfique…
Protégés par les flics : « On peut rien faire Monsieur, ce sont les ordres. ».
 
Ok, d’accord. Alors on s’en chargera nous-mêmes.
J’passe un coup de bigot à l’équipe, faut balayer ces sous-merdes !
Et c’est parti, voiture bélier, on démonte la sono
Et on nettoie ce tas de clodos à coup d’énormes sots d’eau.
C’est un carnage, sauve-qui-peut, coups de bâtons dans les tibias.
La teuf prend fin, la prochaine fois on attaque la fête de l’Huma !
Je supporte plus tout ces gauchistes, ils sont protégés par l’Etat.
Faut expliquer à ces débiles comment on pense, à coups de tonfa !
 
Tendez-moi un dodu tonfa.
Et chui perdu dans s’foutu Donbass.
J’débarque seul ou avec mes comparses, J’repars au cul d’la blondasse.
J’viens débloquer la démocratie : ouvrir grand sa gueule c’est trop facile.
J’suis comme Usul sans blennorragie.  
J’viens réguler la démographie
J’viens débloquer la démocratie : ouvrir grand sa gueule c’est trop facile.
Non, non, j’suis comme Usul sans blennorragie.  
L’débat finit en hémorragie !
 
 

Cilisiounist

Maghreb United,  c’est pour ces putains de sionistes ?
Algérie, Maroc, Tunisie : consanguinity x4
 
Même avant l’assassinat du Christ, pour les sales coups ces chiens ont du pif.
A leur service chaque fois qu’tu kiffes : ces putains de sionistes !
Ils contrôlent tout c’qui rapporte du biff : drogues et prostitution.  
Ils ont dicté du haut de leur vice à des traîtres nos constitutions.
Ils ont 6 millions munitions, décident de la punition.
Pour Lucifer en mission et celle-ci frère n’a rien d’impossible :
Car tous soumis à ces chiens nocifs, Parle d’Israël : tu prends ton ogive !
T’es moins qu’un putain d’palestinien, pour leurs journaux t’as pas l’bon profil.
 
Oui j’en ai marre de me faire avoir (avoir), les sionistes : ils ont tous les pouvoirs.
Oui, j’en ai marre de ce vrai cauchemar (cauchemar). J’veux convertir mes shekels en dinars. (et ouais !)
 
Gaza en cendres, (free Palestine !) c’est les sionistes !  
Le 11 septembre (le 11 septembre c’est pas nous !) c’est les sionistes !
La crise financière (la crise financière, woullah !) c’est les sionistes !
Financement d’Hitler, ( spatou nitlair ) c’est les sionistes !
Ebola c’est les sionistes !
Le SIDA c’est les sionistes !
Big Pharma c’est les sionistes !
t’as une crise de foi c’est les sionistes !
Le racisme c’est les sionistes !
L’antiracisme c’est les sionistes !
Le divorce, ouais, c’est les sionistes !
Le mariage gay, ouais, c’est les sionistes !
 
Ils sont partout, partout, partout.
Nous poussent à bout, à bout, à bout.
Ils se font passer pour des babtous mais interraciale est la partouze.
Œil au centre du triangle, ils ont la même formation, contrôlent les informations :  
Illuminati, reptiliens, templiers, skull n bones illuminatis, francs-maçons.
Longtemps t’as douté de toi : Mais c’était pas légitime ! (woullah)
Ils sont sataniques ma gueule, donc les gentils seront toujours les victimes.
Ils veulent qu’on les suce, ils veulent qu’on les adule, ils veulent qu’on les mime ! (ils veulent qu’on les mime)
Ils n’ont qu’un point commun : sionistes !
Peu importe leurs pseudonymes.
 
Oui j’en ai marre de me faire avoir (avoir), les sionistes : ils ont tous les pouvoirs
Oui, j’en ai marre de ce vrai cauchemar (cauchemar). J’veux convertir mes shekels en dinars !
Le féminisme : (*crache*, Saloupe) c’est les sionistes !
Le célibat, (espèce de beurette à chicha) c’est les sionistes !
Le laïcisme, (c’est le démon !) c’est les sionistes !
Et la burka, (ah ça va, c’est pas grave !) c’est les sionistes !
Le prix de l’essence, c’est les sionistes !
Les radars, c’est les sionistes !
Ma belle-mère, c’est une sioniste !
La boulangère fait du pain sioniste !
Je marche dans la merde, le chien est sioniste !
Elle m’a quitté cette garce de sioniste !
L’univers est ultra-sioniste et moi je suis le seul antisioniste ! (ouais, ouais, ouais)  
 

Dégats

 
Tepa : Mais combien de fois on m’a dit que les blancs sont nuls en rap ?
Des vraies têtes à l’école, des mecs polis mais nuls en frappe.
C’est tellement à la mode, y’a des blancos qui deviennent blacks.
Je veux parler librement, sans filtre, j’ai la peau mate.
Et même au Wakanda on me refoule : je suis trop métis.
Les racisés me classent dans une case sans épices.
J’reviens pour foutre la merde : v’la le métis, le bounty qui te hérisse.
Gaulois bonnet, j’ai mis de l’iboga dans le calice.
 
Pour Rokhaya, Paris c’est Mississipi Burning.
Pourtant je vois rarement des noirs poursuivis par des blancs.
D’autre part, un génocide de blancs tout le monde s’en branle !
Comme en Afrique du Sud on voudra justifier
L’injustifiable : On dira que le noir est justicier.
 
Et quand on parle d’Histoire, faut pas trop faire les hypocrites.
Les gens confondent, me parlent d’ego pas des faits historiques.
Et me fais pas de pathos, je suis petit fils de déporté.
Décoction à l’ancienne, pas des textes de botoxés.
 
Percer l’abcès et tirer les conséquences :
Les vingt dernières années étaient néfastes pour la France.
Des rappeurs démago’ élevés à la doxa.
QI proche du zéro mais forts quand ils boxent, ça !
Qui est le plus vendu ? Toi ou moi qui prend des risques ?
Un homme libre de mes pensées pas un nègre de maison de disque.
C’est pas la vie dans les tranchées, c’est du rap de nationaliste.
 
On voit les dégâts qu’ils ont fait sur la masse.
Pour les natios, ils ont ouvert la chasse.  
C’est le résultat de trente ans qu’on ramasse :
Regarde le monde en face.
 
Kroc Blanc : quand le rap m’a laissé à la porte, j’avoue, j’ai pas trop insisté.
J’ai vu qu’du vice et d’la bêtise chaque fois que j’m’y suis invité.
En tant que blanc, j’aurais dû avaler trop d’queues (Nekfeu),
Faire semblant d’adhérer à un discours qui m’est odieux.
 
Promotionner l’bédo auprès de pales bollosses,
Tandis qu’rappeurs arabes et noirs parlent bicraves dès l’prologue.
Dire aux gamines caucasoïdes « c’est ok d’être une pute »
Quand les muslim protègent leurs sœurs de dépréciantes culbutes.
 
Les rappeurs blancs sont tous des sous-hommes, absolument tous.
Ça s’invente des origines et si cramés de souche.
S’enfoncent dans l’ethnomasochisme, enchainant les sophismes.
Soros applaudit, t’es au bord du gouffre.
 
Je suis le bug dans la matrice, le pire c’est qu’j’fais du biff.
Chaque jour mes rangs grossissent : ça les rend insane.
Si ces pantins m’appellent facho, implorent pour qu’on m’foute au cachot :
C’est qu’mon talent les rend barjot, la morsure infame.
 
On voit les dégâts qu’ils ont fait sur la masse.
Pour les natio’, ils ont ouvert la chasse.  
C’est le résultat de trente ans qu’on ramasse :
Regarde le monde en face.
 
Eh toi ! Le ptit jeune qui m’écoute : aime ton pays et défend-le car c’est la juste route.
Eh toi ! Le ptit jeune qui m’écoute : prends le chemin des chevaliers combattant dans la joute.
Eh toi ! Le ptit jeune qui m’écoute : aime ton pays et défend-le car c’est la juste route.
Eh toi ! Le ptit jeune qui m’écoute : prends le chemin des chevaliers combattant dans la joute.
 
 

Tes ailes

 
Si le manque est réciproque, je te plains. (Si le manque est réciproque)
 
J’voulais réparer tes ailes, te prendre la main : nous noyer dans le ciel.
Laisser l’humain moisir dans son bain de fiel, t’emmener saluer le bien.
Ma belle demoiselle, j’ai pas compris si t’aimes que j’te console ou j’te flagelle,
Dans les deux cas, ma reine c’est des témoins que vient la gêne.
Partout c’était la même : des yeux sournois braqués sur nous.
J’me voyais les crever, comme si j’étais devenu fou, d’elle.
 
T’étais vraiment trop bien éduquée :
Même quand t’étais dénudée, plus solennelle qu’un député.
Et dans mon sommeil quand nous débutait, t’essayais déjà de me dégouter.
Loin du soleil tes envies d’câlin, d’un grognement je te déboutais.
 
Tous ceux qui parlent mal de toi, même si je n’suis plus là,
J’les tabasserai un par un en mode Caligula.
Souviens-toi ptit chat, je serai toujours là pour toi.
Loup manipulateur, doublé d’un dévoué ménestrel
Dont le je t’aime est éternel, en amour chéri les extrêmes.
Te survivre j’essaie, nan y a pas qu’mes gênes que j’essaime.
On l’a constaté cent fois, c’est dingue on est les mêmes.  
On a répété les scènes au point d’en rester sans voix.
 
J’ai visité ton cachot, t’ai fait goûter mon chaos :
Mi tortionnaire mi maso, quand j’donnais l’assaut tu capitulais.
Ouais tu m’as mis des ko, t’as fait du loup un cabot.
Ma fierté sur un plateau, je m’habituais.
Avec toi au cou, Dieu que j’étais beau !
Et si on s’aimait beaucoup, c’n’était qu’une ébauche.
Le temps suspendu, libérés du destin je nous ai vus habillés d’un anneau.
 
J’en ai tapé des kilomètres,
Pour m’faire traiter comme de la merde.
Devant l’écran je dois l’admettre,
J’arrive à m’dire qu’j’ai eu d’la veine
 
Car t’es une tueuse exceptionnelle, les coups d’couteau j’réceptionnais.
Dangereux phénomène, que moi seul pouvait résonner.
Tu m’écoutais car je n’mens pas, depuis bien trop vite le temps passe.
Parfois les yeux fermés j’revois nos lèvres qui s’enlacent.
Écoute ce mytho plein d’emphase : ta cruauté j’m’en passe, pétasse !
J’enfourche Pégase, m’arrache plein gaz.
Déploie ses ailes et te dépasse, me fous qu’en bas nos rêves s’écrasent.
 
J’ai visité ton cachot, t’ai fait goûter mon chaos :
Mi tortionnaire mi maso, quand j’donnais l’assaut tu capitulais.
Ouais tu m’as mis des ko, t’as fait du loup un cabot.
Ma fierté sur un plateau, je m’habituais.
Avec toi au cou, Dieu que j’étais beau !
Et si on s’aimait beaucoup, c’n’était qu’une ébauche.
Le temps suspendu, libérés du destin je nous ai vus habillés d’un anneau.
 
 

Baratin

 
Ne bougez pas, on fera les comptes à la fin.
De petits malins crient victoire,
Dans l’crâne j’ai l’génie d’Aladdin.
Forgeant ma rage et mon déni à la main.
Des vauriens m’ont promis la gloire.
J’préfère arpenter les chemins, la tête haute,
Seul du matin jusqu’au soir.
Les comédiens veulent des oscars.
Je suis ce païen paladin,
Venu étouffer le noir, détrousser l’espoir
Et les dérouiller du haut d’mon perchoir.
Moi la bête noire d’odieux paladins.
 
Venu rassurer ceux qui m’connaissent.
J’ai jamais eu besoin d’mimer la noblesse, moi.
Sors de confesse et catin oppresse-moi !
C’est pas d’ma faute si t’as l’feu aux fesses.
 
J’ai tendance à faire de drôles de promesses, des trucs plutôt bizarres.
Mais j’dois l’avouer va falloir qu’je progresse pour les sauver du corbillard.
 
Ne bougez pas, on fera les comptes à la fin.
De petits malins crient victoire,
Dans l’crâne j’ai l’génie d’Aladdin.
Forgeant ma rage et mon déni à la main.
Des vauriens m’ont promis la gloire.
J’préfère arpenter les chemins, la tête haute,
Seul du matin jusqu’au soir.
Les comédiens veulent des oscars.
Je suis ce païen paladin,
Venu étouffer le noir, détrousser l’espoir
et les dérouiller du haut d’mon perch..
Arrête, arrête : foutu baratin.
 
Tu sais pas qui j’suis : moi non plus.
J’n’ai toujours joué qu’un rôle,
Celui du sincère qui conclut ses bavardages sous gnoles,
Par un mot drôle face à des corps confus.
Ils n’ont pas d’âme, ma malédiction c’est d’en avoir trop.
J’suis créatif, on m’a pas appris à penser.
J’les vois calculer leurs vies quand j’ai du mal à compter les jours.
T’attends la rime moi la mort, qui sera déçu ?
Permutons nos vécus, j’veux plus voir l’œil du mirador
Décimer au goute à goute, cocktail de poison qui s’ajoute
A nos vies dénuées de but,
En guise de sueur un peu d’mazout.
 
On est feignant et bien trop gras, on s’allie à des makrouts.
Plutôt qu’niquer des races supplie ta place sur la chaloupe,
Sous-homme.
 
Plutôt qu’niquer des races supplie ta place sur la chaloupe,
Sous-homme.
Plutôt qu’niquer des races supplie ta place sur la chaloupe.
 
Aveuglé, je n’peux plus naviguer.
J’suis trop fatigué à l’idée d’une métamorphose.
J’finis abimé, avinés affiliés me reprochent de tapiner,
Bolosser l’osmose.
 
Aveuglé, je n’peux plus naviguer.
J’suis trop fatigué à l’idée d’une métamorphose.
J’finis abimé, avinés affiliés me reprochent de tapiner,
Bolosser l’osmose.
 
 

Deco

 
Méritais-tu de disparaitre ?
Puis comparaître devant tes ancêtres.
T’effritais barrettes par palette,
Insultant leurs sacrifice, dépositaire couard et malhonnête.
 
Consommer toujours plus, sur Netflix ta vie de merde tenait en un seul opus.
Tu t’sentais oppressé, dans le métro comme dans l’bus.
Mais emprunter pour un scoot ça fesait des soucis en plus.
 
Pas de prise sur ton existence, tu savais plus quoi voter.
On t’baisais sans résistance, à l’intérieur t’étais tout cabossé.
T’aurais voulu riposter mais t’étais l’problème.
Ton miroir guettait l’aubaine pour te droiter,
Et d’un éclat te trancher les veines.
Ta vie tu voulais troquer contre celle d’un connard d’aborigène :
Chasser l’kangourou au boomerang sur la plaine.
 
Perle : Il est temps de déco,
Cette vie ne t’as appris qu’à glorifier tes défauts.
Avant d’gober leurs certitudes t’étais beau,
Fuis la servitude.
Ils disaient ne fais pas ça, tu sais par cœur tout s’que tu quittes mais pas où tu vas.
Tu as déjà mille fois fais ton choix à l’instant où tu as compris qu’on ne meurt qu’une fois.
 
KB : la lumière au bout du tunnel, elle t’a pris puis j’ai pleuré dans ses bras.
C’était si virtuel, quand j’ai réalisé qu’tétais parti j’ai froissé ses draps.
Et la vie continue, on est obligé d’jouer les cartes qu’elle nous distribue.
J’ai eu l’as, toi t’étais fichu car les vautours pouvaient voir ton jeu au travers des fissures.
Mais tu sais tu ne me manques pas :
Ça f’sait longtemps que j’te reconnaissais plus.
J’aurai tout fait pour qu’tu marches dans mes pas,   
Mais juge les hommes aux actions qu’ils effectuent.
Tu t’es pris pour une caillera, est tombé dans la came, la dénoncer je m’évertue.
T’étais adulte, connaissait bien l’macadam.
Plus d’état d’âme, maintenant les remords je les tue.
 
Mais tu sais tu ne me manques pas :
J’aurais dû préférer les gifles aux « pourquoi ? ».
Mais tu sais tu ne me manques pas :
Au final, je n’en ai pas fait assez pour toi.
Mais tu sais tu ne me manques pas :
Est-ce qu’un jour tu me pardonneras ?
Mais tu sais…
Perle : Mais tu sais…
 
 

Sérénade

C’est terminé j’m’évade, aujourd’hui plus rien ne peut me stopper.
J’viens te chanter la sérénade, couchée sous arbre en train de flotter :
Je ne peux plus les supporter.
Osef des tabous j’peux plus les voir.
Que quelqu’un vienne formater ma mémoire :
 
je ne reconnais plus mon territoire.
J’vais les laisser parader avant de composer ma propre histoire.
Les miens ont tous abandonné.
 
On pense qu’à nos gueules, on ne compte pas les douilles.
Tant qu’c’est loin d’nos portefeuilles que s’entassent les dépouilles.
On croit tous en un monde parfait, relativement abstrait, pour du concret faut qu’le voisin dérouille.
Au fond de nous-mêmes on n’a plus rien d’humain :
On s’préoccupe des problèmes de gens qui sont très loin.
On fait semblant d’s’inquiéter, sanglotant à satiété.
 
Et nous vivons enfermés dans nos bulles loin de nos ambitions.
Tu vaux rien sans piston, t’es trop décalé.
Nos gorgones de poche nous ont dévoilé tout le savoir du monde, son infini laideur.
Pour que le dragon succombe, je l’ai nourri de tes peurs.

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